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des propositions de Ruedi et Vera Baur, designers, et Tiphaine Calmettes, artiste

Cette zone met en cohabitation ce que toute une conception moderne de l’espace politique a tenu à séparer : l’urbain et le végétal, la « place » et la forêt.

D’un côté, Ruedi et Vera Baur, de l’institut et réseau Civic City accompagnés de douze écoles et collectifs de conception afin d’activer le projet Places en relations.

De l’autre, la proposition de l’artiste Tiphaine Calmettes, Ne faut-il récolter que ce que l’on sème ?, s’incarne sous la forme d’une herboristerie transformable, qui fait tout autant office de salon de thé que d’espace de jeu pour redécouvrir les vertus multiples des dites « mauvaises herbes ». À partir des plantes et de leurs usages, l’artiste initiera les visiteurs aux pratiques ancestrales des guérisseurs, chamanes, ou sorcières qui, s’ils ont été souvent traînés ou brûlés sur « la place publique », ont peut-être aujourd’hui quantité d’histoires et de « savoirs sauvages » à nous transmettre pour refaire de nos espaces « publics » des lieux du commun.

pour suivre Tiphaine Calmettes, rendez-vous le 20 janvier avec Sous les pavés, les plantes,
le 24 janvier avec Histoire de plantes, et le 26 janvier avec La sauvagerie n’est jamais finie – de la foret à la jungle